Mes conseils pour débuter en longboard dancing

On me pose souvent, très souvent cette question: quels sont les conseils à donner à une personne débutante? J’ai choisi de lister en tout 7 conseils, en espérant qu’ils vous soient utiles! J’y ai glissé quelques infos supplémentaires pour les personnes habitant le Morbihan et ses alentours :) Bonne lecture! 

Conseil n°1: se protéger! Avant de vous lancer, n’hésitez pas à vous équiper de protections: casque, coudières, genouillères, protèges-poignets ou encore protections malléoles. En effet, soyez bien conscient.e que les chutes font partie du jeu et qu’on ne peut pas les éviter à 100% même lorsqu’on est très prudent.e! Mais soyez rassuré.e, la grosse majeure partie du temps on s’en sort seulement avec des bleus ou des égratignures, alors les protections seront là pour amortir les éventuels chocs! Aussi, évitez de chercher immédiatement la vitesse, mais apprenez d’abord à freiner de manière efficace et mieux gérer votre balance, avant d’accélérer progressivement! Enfin, essayez de vous détendre! Sans doute plus facile à dire qu’à faire au début mais croyez-moi, votre équilibre sera beaucoup plus facile à tenir si vous apprenez à lâcher prise! Idem en cas de chute, plus vous serez crispé.e et plus vous risquez de vous faire mal. Alors qu’en cherchant à vous détendre davantage, votre corps sera plus souple et saura sans doute mieux réagir en cas de déséquilibre ou de chute! 

Conseil n°2: trouvez le bon spot! Pratiquer le longboard dancing demande d’avoir accès, dans l’idéal, à un espace assez étendu, large, lisse et plat. Ces espaces peuvent être parfois difficiles à trouver, notamment l’hiver lorsque les spots extérieurs sont mouillés. Dans la mesure du possible, évitez les espaces encombrés par les piétons ou les cyclistes, car manœuvrer au milieu d’eux ajoute une sacrée dose de stress à un exercice qui n’est déjà pas aisé. Il est donc parfois nécessaire d’attendre les heures creuses de la journée avant de pouvoir profiter d’un bel espace de glisse. Evitez évidemment les voitures! Surtout, renseignez-vous auprès des associations sportives et clubs de longboard dancing du coin car ils proposent parfois des accès en gymnase ou hangar couvert (c’est le cas de l’association Waves On Wheels à Ploemel, de l’association Kromm à Auray, ou encore du club de skate Plankennou Ruilh à Mellac). Des évènements sportifs sont également proposés chaque année, tenez-vous informé.e! 

Conseil n°3: s’échauffer! Un bon échauffement permet à votre corps de bien se préparer à l’effort. On a tendance à oublier cette étape en début de séance, et pourtant elle permet de diminuer considérablement le risque de blessures. A froid, vos articulations et vos muscles ne sont pas prêts à encaisser des efforts soutenus et le longboard dancing reste un sport assez engagé (équilibre, réactivité, vitesse, amplitude des mouvements, force, etc). Vous pouvez opter pour une mise en chauffe de 5 à 10 minutes, en commençant par délier le corps grâce à des étirements, rotations, flexions, en insistant ensuite sur les chevilles, les genoux et les hanches. Pensez à rouler d’abord tranquillement avant d’enchaîner sur des exercices plus difficiles. 

Conseil n°4: bien s’entourer! Pratiquer le longboard dancing peut s’avérer au départ intimidant, décourageant, voire même inaccessible… Parce qu’on ne se sent pas tout à fait légitime, parce qu’on a peur du ridicule ou peur de chuter, parce qu’on a du mal à surmonter les difficultés, parce qu’on ne se sent pas en sécurité, ou parce qu’on ne sait tout simplement pas par où commencer, pour toutes ces raisons il peut être judicieux de débuter en étant accompagné.e. Parlez-en autour de vous et entourez vous d’autres pratiquant.e.s ou d’ami.e.s qui sauront vous donner l’élan et le courage de vous lancer! Si vous cherchez des gens motivés autour de vous, sachez qu’une communauté Facebook est en place pour rassembler les pratiquant.e.s morbihannais: “Longboard dancing et surfskate en Morbihan”. Evidemment (c’est mon métier!), faire appel à un.e éducateur.rice sportive vous permettra d’être encadré.e et coaché.e dans un cadre sécurisé, le temps d’être autonome et plus à l’aise sur une planche.

Conseil n°5: écouter son corps! Il y a toujours des jours avec et des jours sans. Ne forcez pas au delà de vos propres limites, sauf si vous vous sentez l’énergie nécessaire. C’est évident que l’équilibre sera bien plus difficile à maintenir si vous vous sentez trop fatigué.e, et la perte progressive de concentration nous amène à faire des erreurs, c’est humain. Mieux vaut s’arrêter à temps et revenir s’entraîner un autre jour, lorsque le corps et le mental sont rechargés, plutôt que de forcer et risquer la blessure. Allez-y à votre rythme! Pensez à bien vous hydrater, et on conseille souvent de s’étirer après les séances pour viser une bonne récupération sportive (dans l’idéal: quelques heures après l’effort, ou le lendemain). 

Conseil n°6: la régularité! C’est sans doute le meilleur conseil si vous souhaitez progresser: ce n’est pas un secret, il faut être régulier dans sa pratique! On ne peut pas faire de progrès durables dans le temps si on ne s’entraine que 2h par mois. Soyez tout de même indulgent.e avec vous-même, car malgré une bonne régularité, gagner en technicité, en vitesse, en flow, peut parfois prendre du temps. Il est souvent nécessaire de répéter de nombreuses fois un pas ou une figure avant que ça ne devienne réellement acquis. Ayez de la patience et soyez prêt.e à persévérer, ça en vaut la peine! 

Conseil °7: ne pas se comparer aux autres! En règle générale, les enfants apprennent plus vite que les adultes, parce qu’ils sont en plein âge d’or de l’apprentissage. Inutile donc pour un adulte de se comparer à un enfant, c’est incomparable! De la même manière, vous n’aurez pas la même tonicité et résistance à 20 ans qu’à 50 ans. Le corps évolue, et surtout on est tou.te.s différent.e.s (physiquement mais aussi psychologiquement), et ce qui peut paraître facile/difficile à certaines personnes ne le saura pas forcément pour d’autres. Sachez en tout cas qu’il n’est jamais trop tard pour commencer, peu importe votre âge ou votre expérience en matière de sports de glisse (même s’il est vrai qu’avoir déjà pratiqué d’autres sports de glisse s’avère souvent être un bon atout)! Les exercices s’adaptent, des variables à la hausse ou à la baisse existent toujours. L’important est de se fixer des objectifs atteignables et d’y aller à son rythme, pas à pas! 

Surtout, prenez plaisir à faire ce que vous faites, c’est le plus important!